À ce jour, l’état physique de Mégane s’améliore doucement mais reste préoccupant. Elle est constamment entourée par sa mère, son frère, et ses sœurs, et elle bénéficie du soutien d’autres membres de sa famille », affirme Ludovic Loir, le père de la victime d’une agression accompagnée de tortures ou d’actes de barbarie survenue le vendredi 4 août à Cherbourg (Manche). Ces informations proviennent d’un communiqué consulté par Le Figaro. Mégane, âgée de 29 ans, est sortie du coma artificiel au début du mois de septembre. Elle consulte régulièrement un psychiatre.
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Adresse e-mail S’INSCRIRE « Mégane fait preuve d’un grand courage et de résilience : elle continue à progresser sur le chemin de la guérison, même lorsque les défis sont nombreux. Sa détermination est une source d’inspiration pour tous ceux qui l’entourent », ajoute son père dans son communiqué.
« Absence de soutien du gouvernement » « Nous tenons à exprimer à nouveau nos remerciements aux membres du personnel du service de réanimation, qui font un travail exceptionnel. Mégane continue à recevoir un soutien intensif de la part des professionnels de la santé et du grand public. Nous tenons également à revenir sur ce dernier point et à exprimer notre profonde gratitude envers chacun d’entre vous pour votre solidarité manifestée à travers de nombreux messages et des contributions généreuses à la cagnotte (accessible en cliquant ici, NDLR) », ajoute également le père de Mégane, tout en regrettant « une augmentation des collectes de fonds frauduleuses sur Internet sans aucun lien avec notre fille ».
Ludovic Loir critique enfin l’attitude du gouvernement : « En conclusion, et à titre personnel, je tiens à exprimer ma profonde déception face à l’absence de soutien adéquat de la part du gouvernement en réponse à l’agression subie par Mégane. Je considère qu’il est du devoir de nos dirigeants de fournir un soutien et des ressources appropriées dans de telles situations. Pendant plus de dix jours après les faits, nous avons été livrés à nous-mêmes ».
« Nous déplorons le manque d’accompagnement dans les démarches auxquelles nous avons dû faire face dans de telles circonstances, et nous soulignons l’urgence de mettre en place des services de soutien et d’assistance pour aider ceux qui sont confrontés à des défis complexes », ajoute-t-il également.
Une agression atroce La terrible agression dont Mégane a été victime s’est produite le vendredi 4 août. Selon son témoignage recueilli avant son hospitalisation, un homme qu’elle avait déjà vu mais qu’elle ne connaissait pas est entré chez elle tôt le matin, sans que l’on sache encore comment. Il l’a frappée et violée à plusieurs reprises, notamment avec un manche à balai de 75 centimètres. Les médecins ont diagnostiqué chez la victime une perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes et un risque élevé de choc septique. Ces blessures insoutenables ont ému aux larmes le personnel hospitalier.
Une semaine plus tard, la police a interpellé un suspect de 18 ans, Oumar N. Son identification a été rendue possible grâce à une empreinte digitale retrouvée sur une porte chez la victime, enregistrée dans un fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Un autre élément à charge était la géolocalisation du téléphone portable du suspect. Selon nos informations, le suspect était sorti d’une discothèque du centre-ville de Cherbourg, située à seulement quelques dizaines de mètres du domicile de la victime, le matin des faits.
Ni empathie ni remords Lors de sa garde à vue, le suspect n’a montré ni empathie envers la victime ni le moindre remords. À seulement 18 ans, Oumar N. a déjà été condamné cinq fois par le juge des enfants et le tribunal pour enfants pour des délits liés à des atteintes aux biens et des actes de violence.
Il était également connu de la justice pour des infractions à caractère sexuel. « Une procédure pour viol sur mineur, initiée en 2019, a été abandonnée par le parquet en 2020, au motif que l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée. Une enquête est en cours concernant une accusation d’agression sexuelle sur sa sœur, mais il est actuellement impossible de déterminer si ces faits sont établis », avait précisé le parquet de Coutances dans un communiqué. Le suspect était également…”.
